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Rappelée à la vie : la mort en sociologie > colloque - archive > Religion & Société > programme




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Ateliers/Excursion


Samedi, 30 novembre 2002, 14h00 - 16h00


1. Nouvelles formes de spiritualité

Nouveaux mouvements religieux, écoles de méditation, techniques de développement personnel ou de communication avec l’au-delà, spiritualités exotiques, ésotérisme et sectes diverses connaissent autour de nous un surprenant succès. Cet engouement témoigne du vide spirituel de notre société occidentale consumériste et de la perte d’influence des grandes institutions religieuses traditionnelles. Les courants qui se complaisent dans un « spirituel flou » ont paradoxalement en commun avec les nouveaux fondamentalismes une grande méfiance à l’égard des acquis de l’esprit des Lumières. C’est à se demander si, en matière de croyances, les grandes religions classiques ne vont pas être bientôt les seules à proposer une foi encore « raisonnable ». Toujours est-il que la quête de sens qui travaille notre société peut éveiller des appétits pervers que le néophyte, livré a ses émotions, ne sait pas discerner. Elle requiert donc un travail patient et sérieux.

Dirigé par: Abbé Philippe Baud, responsable du Centre catholique d'études, Lausanne


2. Religion: construction sociale ou révélation?

Cet atelier aura pour but de sensibiliser les participants à certaines difficultés inhérentes au travail sociologique dans le domaine des religions. Poser la question de la religion au travers des concepts de « construction sociale » ou de « révélation » revient déjà à opérer des choix, définir des orientations dans la façon d’approcher l’objet de connaissance.
Ces choix sont-ils légitimes ? Que nous apprennent-ils de l’objet en question ? Nous offrent-ils une vision suffisamment globale du phénomène étudié ? Y a-t-il une pertinence à tenter de définir le religieux ?
Il s’agira d’approfondir et de clarifier ces interrogations en deux temps :
a) replacer le développement de la sociologie des religions dans son contexte historique. On observera ainsi comment l’on est progressivement passé d’une sociologie au service des institutions religieuses, à une mise en évidence des contingences historiques des religions et à un questionnement critique de celles-ci.
b) effectuer un tour d’horizon des principales définitions sociologiques de la religion, nous attachant à les analyser et à les commenter afin de saisir , non seulement, leur pertinence dans l’investigation scientifique, mais également leurs implications sociales.

Bibliographie conseillée :
Jean-Paul Willaime, Sociologie des religions, PUF/coll. « Que sais-je » n°2961, Paris, 1998, chapitre 1, 2 et 3.

Dirigé par: Philippe Gonzalez, assistant en sciences de la Société, Fribourg


3. Religion et conflits

Religion et paix? Religion et guerre? Ou, comme le suggérait un chercheur américain, ambivalence du sacré? Après une période durant laquelle de nombreux travaux universitaires évacuaient complètement le facteur religieux, il tend aujourd'hui à être pris plus au sérieux, mais parfois sous des couleurs catastrophistes. L'étude du rôle des religions dans les conflits à travers l'histoire montre qu'elles ont pu être utilisées pour légitimer les positions de parties en conflit, mais aussi qu'elles ont souvent essayé de canaliser la violence. Plutôt que de nous engager dans une discussion purement théorique dont les approches sont souvent conditionnées par les préjugés positifs ou négatifs qu'ont les intervenants, nous prêterons attention à la situation contemporaine et à des cas concrets, sous deux angles: d'une part, quel est le rôle joué par une ou des religions dans différents conflits actuels? D'autre part, la religion paraît-elle (dans différents contextes que nous considérerons) en mesure d'influencer de façon décisive la paix ou la guerre? Les participant(e)s sont encouragé(e)s à se préparer en s'intéressant à un cas précis de conflit de leur choix afin d'apporter leur contribution documentée dans la discussion qui suivra l'exposé introductif.

Bibliographie conseillée :
- Religions, spiritualités au XXIème siècle : perspectives pour la sécurité à l’horizon 2025 » [texte en ligne]
- Les religions dans le monde en l’an 2001 - Rétrospective » [texte en ligne]

Dirigé par: J.-F. Mayer, chargé de cours et chercheur à l'unité de science comparée des religions, Fribourg


4. Religion et économie

Les travaux fondateurs de Max Weber ont mis en évidence la tension entre système (religieux) et monde vécu (économie). Un système se définit comme un ensemble de règles et de pratiques grâce auxquelles la diversité des choix n'empêche pas la reproduction culturelle, une continuité qui conditionne la survie de religions multiples. Dans le domaine économique, c'est moins la diversité qui importe que la transition fondamentale entre deux systèmes idéologiques. L'économie fordiste assumait l'égalité de tous devant la machine ; la gestion de la diversité culturelle dans l'entreprise ne mettait jamais en cause l'idéal d'intégration sociale. Dans l'économie flexible, axée sur la responsabilisation des acteurs, la variabilité des horaires et des systèmes bonus/malus, chacun est perçu comme différent et utilisé dans sa différence. Il en résulte de multiples discriminations tant à l'embauche que dans l'entreprise. Une religion donnée est dès lors analysée en termes d'efficacité économique, l'inadéquation ressentie de certaines valeurs religieuses par rapport aux critères de rentabilité étant à l'origine de débats assez neufs sur l'éthique des affaires.

Dirigé par: Michel Oris, Prof. d'histoire des populations et d'histoire sociale à l'université de Genève


5. Religion & Kriegerische Auseinandersetzungen

In der Propaganda kriegführender Parteien sind reduktionistische Rechtfertigungen die Regel. Je stärker sich ein Konflikt zuspitzt, desto mehr scheinen offene Diskurse durch binäre Denkstrukturen ersetzt zu werden. Häufig fliessen in diesen Prozess religiöse Bezüge und Deutungen ein, die in besonderer Weise geeignet scheinen, Konfliktkonstellationen in dualistischen Mustern zu präsentieren. Das aus der Situation erwachsene dualistische Denken, das zunächst mit "schwachen" Gegensatzpaaren wie Freund/Feind, Sieg/Niederlage, Töten/Überleben, Aggressor/Verteidiger usw. operiert, weitet sich zu einer spezifischen Form der Wirklichkeitsdeutung aus, wodurch die "schwachen" Gegensatzpaare mit "starken" Wertattributen wie gut/böse, richtig/falsch, menschlich/unmenschlich, heilig/satanisch eingefärbt werden. So entsteht ein leistungsfähiger, multifunktionaler Interpretationsrahmen, dessen Gesichtspunkte (Identitätstiftung, Motivationsleistung, Sanktionierung u.v.m.) wir am Beispiel des singhalesisch-tamilischen/buddhistisch-hinduistischen Konfliktes auf Sri Lanka untersuchen wollen.

Ich werde zunächst eine Einführung in die lange Geschichte dieses Konfliktes geben. Anschliessend werden wir gemeinsam einige der religiösen, quasi-historiographischen Mythen lesen, die ihm einen religiösen Bezugsrahmen verleihen, und darüber diskutieren. Die Aktualisierung dieser Mythen im Rahmen des gegenwärtigen Konfliktes wird ebenfalls zur Sprache kommen.

Diskussionssprache ist Deutsch, die Lektüre wird Englisch sein.

Workshopleiter: Sven Bretfeld, Assistent am Institut für Religionswissenschaft, Bern


6. “Reich der Gerechtigkeit”: Soziales Konstrukt oder Offenbarung?

Sind Religionen nicht Offenbarungen, sondern Geh- und Hoffnungshilfen und “Opium fürs Volk”? Ist die Tatsache der Religion angemessen erfasst, wenn man sie entweder als irrationales, der Argumentation und der Vernunft unzulängliches Phänomen begreift, das sich aus einer autoritären Offenbarung herleitet, die keiner Kritik und vor allem keiner Veränderung zugänglich ist? Der Workshop stellt konstruktivistische Erklärungsversuche des Phänomens der Religion dar. Er sensibilisiert die TeilnehmerINen für die Vielfältigkeit theologischer Zugänge und Beurteilungen der Religion. Kann man Religion nur richtig beurteilen, wenn man keine eigenen religiösen Überzeugungen hat, die den Blickwinkel nur einengen oder verfälschen? Oder ist umgekehrt der Glaube und ein inneres Verständnis (z.B. des Islams oder des Buddhismus) notwendig, um der Sache der Religion und den Menschen, für die diese Religionen lebensbestimmend sind, gerecht zu werden? Am Beispiel der verschiedenen Interpretationsmöglichkeiten des “Reichs der Gerechtigkeit” werden Konsequenzen der Beantwortung dieser Fragen für die Ethik in modernen Demokratien skizziert. Im Hintergrund steht die Frage nach der Art der Reflexion über die Religion an der Universität.

Workshopleiter: Andreas Peter, Assistent am Institut Romand d’Ethique, Faculté autonome de théologie, Universität Genf


7. Excursion: Découverte de la cathédrale St-Pierre


Avec: W. Mc Comish, Pasteur, Doyen de la Cathédrale St-Pierre de Genève



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26.10.03 21:18


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